NASCAR – Dover : Monster Johnson !

En décrochant son 8e succès sur le Monster Mile de Dover, Jimmie Johnson devient le pilote le plus victorieux sur l’ovale du Delaware. Il devance désormais la légende Richard Petty. Dale Earnhardt Jr termine 2e et Joey Logano 3e.

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Il était le plus fort hier sur le Monster Mile de Dover. Après avoir mené 243 tours, Jimmie Johnson a contenu dans les dernières boucles les tentatives de retour de son équipier Dale Jr, pourtant sur une meilleure stratégie avec quatre pneus neufs dans le dernier relais contre seulement deux pour Johnson. Mais le quintuple champion Nascar a parfaitement utilisé les capacités de sa Chevrolet 48 pour filer vers un nouveau record. Avec ses huit succès à Dover, il est désormais seul sur les tablettes devant le légendaire Richard Petty. Tout un symbole.

Course étonnamment fluide

Le Monster Mile ne porte pas son nom par hasard. Traditionnellement, les courses y sont disputées, très intenses et ponctuées de nombreux crashs. La course de dimanche a été l’exception qui confirme la règle. Aucun accident à déplorer tout au long des 400 tours, et des interruptions dues à des débris ou à la casse moteur de Brad Keselowski. Le chat noir ne lâche pas le champion 2012, vainqueur ici même l’an dernier.

Dale Jr, parti de la pole, a longtemps mené avant de voir les voitures de la Joe Gibbs de Kenseth et Kyle Busch revenir sur le devant de la scène. Toute la course aura été une lutte entre la Hendrick Motorsports et la Joe Gibbs. Le dernier restart et les différentes stratégies allaient décider de l’issue de la course.

Pari … perdant

Deux pneus contre quatre. Voici les données du pari tenté par Johnson et Kenseth face aux quatre enveloppes choisies par Jr, Kyle Busch ou Joey Logano. Seul Jimmie Johnson va tirer profit de cette stratégie, contenant Dale Jr pour la victoire. Derrière, Matt Kenseth se fait passer par Logano, Kyle Busch et Kevin Harvick pour ne prendre que la 7e place finale. Il conserve la tête du Chase pour huit petits points devant le vainqueur du jour. Kyle Busch reste à la 3e place.

Les grands perdants du jour sont Carl Edwards, 4e avant Dover, et qui voit son premier joker grillé dans une casse de suspension arrière gauche. 11e à 65 unités de Johnson, le pilote Ford devra réagir très vite. Un souci moteur a affecté Kasey Kahne qui dit sans doute adieu au titre après deux mauvais résultats et Kurt Busch a vécu une course compliquée, pour ne finir que 21e.

Crédit photo : Nascar

DTM – Zandvoort : Le sacre de Rockenfeller

Mike Rockenfeller remporte le titre 2013 du DTM en se classant 2e de la course de Zandvoort. C’est Augusto Farfus qui s’impose ce dimanche devant le nouveau champion et Timo Scheider.

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Sur le tracé où il avait remporté son premier succès en DTM en 2011, Mike Rockenfeller a décroché son Graal ce dimanche après-midi en devenant champion DTM 2013. Le pilote de l’Audi Phoenix Racing a géré sa course pour prendre la 2e place derrière l’excellent Augusto Farfus qui empoche quant à lui son deuxième succès consécutif après sa victoire d’Oschersleben.

Saison pleine pour Rocky

Connu notamment pour sa victoire lors des 24 Heures du Mans en 2010, Rocky n’avait jamais confirmé en DTM depuis son arrivée dans le giron d’Audi. En 2013, la firme aux anneaux, échaudée par la perte du titre en 2012 face aux nouvelles et ultra-performantes BMW M3, a mis les bouchées doubles pour reconquérir sa couronne. Très vite, Rockenfeller s’est placé comme la meilleure chance d’Audi face aux BMW de Farfus et Spengler le champion sortant. Ceci combiné au piètre début de saison des Mercedes, tous les espoirs étaient permis.

Deux victoires et plusieurs places d’honneur plus tard, Mike Rockenfeller décroche la timbale sur le tracé hollandais de Zandvoort au terme d’une course sage, où jamais il n’a pris le moindre risque pour tenter de rattraper Farfus. Le Brésilien garde intactes les chances de BMW au championnat constructeur, mais le titre pilote est quant à lui déjà joué.

Farfus facile vainqueur

Il aura été le principal rival des Audi durant cette saison. Augusto Farfus engrange son 3e succès cette année lors de cette manche de Zandvoort. Le pilote BMW s’est facilement débarassé du poleman Marco Wittmann au premier freinage avant de contrôler une course où le plus gros bouleversement est intervenu en toute fin d’épreuve avec l’entrée en piste du Safety-Car pour une collision entre Green et Werner. Les derniers tours ont vu Farfus se maintenir devant Rockenfeller et Scheider assure la 3e marche du podium devant Ekstrom, auteur d’un excellent dernier tour, pour subtiliser la 4e place à Tambay et Wittmann, grâce à un dernier relais en pneus tendres.

La dernière manche d’Hockenheim aura pour enjeu l’attribution du titre constructeur, et la bataille promet d’être chaude dans le temple du sport automobile allemand.

Crédit photo : DTM

ERC – Croatie : Kopecky champion

Jan Kopecky décroche le titre de champion FIAERC 2013 grâce à son succès obtenu lors du rallye de Croatie. Le pilote Skoda a devancé Andreas Aigner et Gassner Jr dans un rallye où le Tchèque n’avait pas de concurrent direct pour le titre. A noter la blessure de Germain Bonnefis, victime d’une fracture d’une vertèbre.

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Le titre lui était promis depuis bien longtemps, cette fois c’est officiel. Jan Kopecky décroche son premier titre en carrière et en ERC à l’issue d’une saison dominée de la tête et des épaules. Le pilote Skoda n’avait qu’à assurer lors de ce rallye de Croatie pour décrocher la timbale, mais il a ajouté la manière en s’imposant sans contestation possible.

Aigner comme seul rival

En début de course hier, la pluie, venue jouer les trublionnes, avait propulsé Andreas Aigner sur le devant de la scène. Jusque dans l’ES5, il a mené la vie dure à Kopecky. Mais dès la disparition de la pluie, Kopecky a imposé sa Skoda S2000 beaucoup plus puissante et performante que la Subaru Impreza R4 d’Aigner. Dès lors, le classement n’allait plus évoluer avec Kopecky loin devant Aigner et Hermann Gassener Jr. sur sa Mitsubishi Lancer.

Jan Kopecky est sacré à deux manches de la fin de la saison. Ni Bryan Bouffier, ni Craig Breen, les deux pilotes Peugeot, absents en Croatie, ne peuvent revenir sur le Tchèque au général. Le Sanremo et le Valais compteront donc pour du beurre.

Bonnefis blessé

Dans l’ES3, Germain Bonnefis sort violemment de la route avec sa Renault Megane R.S. N4. La spéciale est interrompue pour porter secours au Français qui se plait du dos. Transporté à l’hôpital, Bonnefis souffre d’une fracture d’une vertèbre. De longs mois de convalescence se profilent pour le pilote Renault.

Crédit photo : ERC

F1 : 2014 : MAJ du calendrier et Pirelli confirmé

Lors de son Conseil Mondial du Sport Automobile tenu en Croatie, la FIA a dévoilé une nouvelle version du calendrier F1 pour 2014. 22 courses au menu, deux retours et deux nouveautés. Pirelli a par ailleurs été confirmé dans son rôle de manufacturier du championnat.

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On attendait la confirmation, elle est intervenue aujourd’hui. La FIA a maintenu Pirelli comme manufacturier unique du championnat du monde F1 pour au moins la saison 2014. Au moins une année supplémentaire, car on ne connait pas la durée du nouvea contrat.

Un calendrier modifié

Les nouveautés à part entière sont la Russie, sur le tracé de Sotchi et le GP du New Jersey. Ces deux épreuves, ainsi que le Mexique qui fait son retour et la Corée, en difficultés financières restent provisoires. L’Autriche revient comme prévu depuis plusieurs mois sur le RedBull Ring.

L’Inde fait une pause

Le GP d’Inde, disputé sur le très apprécié Buddh International Circuit, effectue donc une pause pour l’an prochain, avant un retour espéré en 2015. Dommage car ce tracé est très apprécié des pilotes.
Les autres modifications concernent l’ordre du calendrier. Si la manche australienne de Melbourne ouvrira traditionnellement le bal le 16 mars et le Brésil clôturera la saison le 30 novembre, on note que la Corée passe en début de saison (27 avril) après la manche chinoise. Les dates n’ont par contre pas changé entre Monaco le 25 mai, le New Jersey une semaine plus tard et le Canada encore une semaine plus tard. Un vrai casse-tête logistique se profile pour les écuries dans cette période.

On remarquera que les GP des Amériques et celui du Mexique ont été inversés par rapport aux premières versions officieuses du calendrier.

Au total, ce sont 22 courses qui seront à disputer, soit la plus longue de l’histoire du championnat du monde de F1.

Calendrier F1 2014 (provisoire)

Australie – Melbourne Albert Park : 16 mars
Malaisie – Sepang : 30 mars
Bahreïn – Sakhir : 6 avril
Chine – Shanghaï : 20 avril
Corée du Sud – Yeongam : 27 avril
Espagne – Barcelone Montmelo : 11 mai
Monaco – Monaco : 25 mai
Etats-Unis – New Jersey : 1er juin
Canada – Montréal Gilles Villeneuve : 8 juin
Autriche – RedBull Ring : 22 juin
Grande-Bretagne – Silverstone : 6 juillet
Allemagne – Hockenheim : 20 juillet
Hongrie – Budapest Hungaroring : 27 juillet
Belgique – Spa-Francorchamps : 24 août
Italie – Monza : 7 septembre
Singapour – Marina Bay : 21 septembre
Russie – Sotchi : 5 octobre
Japon – Suzuka : 12 octobre
Abu Dhabi – Yas Marina : 26 octobre
Amériques – Austin COTA : 9 novembre
Mexique – Mexico City Hermanos Rodriguez : 16 novembre
Brésil – Interlagos : 30 novembre

En italique, les courses encore à confirmer

BMW M3/M4

Comme à chaque génération les versions M de la Série 3 de BMW sont attendues au tournant par les amateurs de glissades effrénées. Petite nouveauté en 2013, puisque outre la traditionnelle M3, BMW dévoile le coupé M4.

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Première bonne nouvelle, le retour au fabuleux 6 cylindres en ligne. Véritable marque de fabrique des modèles sportifs de la firme à l’hélice, le 6 en ligne vient remplacer le V8 apparu sur la précédente génération. Avec 3 l de cylindrée et deux turbos, le moteur allemand développe 430 ch et 500 Nm. Des chiffres en hausse par rapport à l’ancienne M3.

Efficacité et sobriété

Les M3/M4 embarquent une boite 7 rapports séquentielle ou une traditionnelle boite manuelle 6 rapports, à privilégier pour les puristes. En outre, elle pèse une dizaine de kilos de moins que sa soeur séquentielle.

BMW annonce par ailleurs 25% de consommation en moins pour ses deux bombes. Une réduction obtenue avec l’utilisation de matériaux composites (fibre de carbone …) qui place la version M4 sous les 1500 kg.

Crédit photo : Car and Driver

F1 : Alan Permane : « Il n’y aura pas de remise à zéro totale en 2014 »

Le directeur des opérations piste de Lotus Alan Permane a déclaré dans les colonnes d’Autosport que la règlementation 2014 ne changerait sans doute pas grand chose à la domination actuelle des RedBull. Il a aussi taclé Fernando Alonso.

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Le directeur des opérations piste de Lotus Alan Permane n’a pas gardé sa langue dans sa poche lors du GP de Singapour. Pour lui, Fernando Alonso n’est pas dans la réalité lorsqu’il pense que 2014 sera une toute autre saison,et que Ferrari pourra battre à la régulière les RedBull-Renault. Permane a ainsi déclaré à Autosport :

Ce n’est pas comme si Caterham et Marussia allaient soudainement figurer dans le milieu du peloton. Cela ne va pas arriver. Les compteurs seront certes un peu remis à zéro, mais il n’y aura pas une remise à zéro totale.

Sebastian dispose à présent d’une avance de deux secondes au tour, et il conservera une partie de cet avantage la saison prochaine. Et, pour être franc, Red Bull est actuellement la meilleure équipe dans la conception d’une voiture rapide. Pourquoi en serait-il donc autrement l’an prochain ?

Je suppose que le moteur jouera une importance, mais il n’y a aucune raison de croire que Renault ne produira pas un moteur décent. Cela devrait aller. Vous pouvez être sûr qu’il [Vettel] disposera d’un bon moteur, qui sera également économe au niveau de la consommation en carburant. Red Bull restera l’équipe à battre l’année prochaine, et Vettel l’homme à battre.

Leur avance est de deux secondes et demie au tour. Cette avance est en grande partie due à Vettel considérant le fait que Mark Webber était loin d’afficher un tel rythme. Et je crois qu’il n’était même pas à fond, à l’exception des qualifications. Cela devrait tuer le moral de n’importe qui honnêtement. Si j’étais Fernando… parler de remporter le championnat ? Qu’ils oublient, ils ne sont pas prêts d’y arriver. Et ils ne seront pas plus prêts de le remporter l’an prochain, si Red Bull conserve l’avantage qu’ils ont actuellement.

Crédit photo : Lotus

GP2 – Singapour : Les résultats

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Jolyon Palmer et Sam Bird sont les deux vainqueurs du week-end de GP2 sur le Marina Bay de Singapour. En C1, Palmer et son équipier Felipe Nasr ont réalisé le doublé pour Carlin. Fabio Leimer, leader du général, termine 5e et conserve l’avantage au classement. Chez les Frenchies, Tom Dillmann finit cette première course au 6e rang, alors que Nathanaël Berthon a été pénalisé après l’arrivée pour avoir causé un accrochage avec Julian Leal.

En C2, Sam Bird s’élançait de la pole après avoir terminé 8e de la C1. Le pilote anglais n’a pas failli et remporte un succès important qui lui permet de toujours espérer le titre. Il devance Marcus Ericsson et Fabio Leimer, encore une fois très solide et qui conserve la tête du championnat. Berthon a effectué une belle remontée en prenant la 10e place finale. Dillmann termine 14e

Crédit photo : GP2

NASCAR – Loudon : Kenseth y prend goût

Vainqueur de la première course du Chase la semaine dernière à Chicago, Matt Kenseth a remis le couvert ce week-end en s’adjugeant la course de Loudon. Un joli cadeau pour son 500e départ en Nascar. La Joe Gibbs réalise une nouvelle fois le doublé avec Kyle Busch, encore 2e.

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Comme il y a une semaine la Joe Gibbs Racing a réalisé un sans-faute sur l’ovale du New Hampshire. Elle place les deux voitures de Kenseth et Busch aux deux premières places au terme d’une course rondement menée. Au général, les deux compères sont logiquement aux deux premiers rangs, et semblent sur une dynamique que les autres pilotes n’arrivent pas à suivre.

Kahne et Gordon perdent gros

Parti de la pole, Jeff Gordon avait une voiture pour jouer la gagne à Loudon. Longtemps en tête de l’épreuve, Gordon a tout perdu lors d’un pit-stop manqué. Le pilote de la 24 a freiné un peu tard et dépassait de son box lorsque ses mécanos ont commencé à procéder au ravitaillement. Les marshalls sont de suite intervenus et le Chevy a dû faire marche arrière pour être bien alignée dans ses marques. Le temps perdu ne sera jamais récupéré par Gordon qui finit seulement 15e.

Autre perdant, et toujours chez Hendrick, Kasey Kahne, parti à la faute en fin d’épreuve et qui ne termine que 37e. Le titre sera compliqué pour le pilote de la 5.

Kenseth s’impose au final devant Kyle Busch, Greg Biffle, Jimmie Johnson, Jamie McMurray, Dale Earnhardt Jr, Brian Vickers, Jeff Burton, Carl Edwards et Martin Truex Jr qui complète le top 10 de cette épreuve.

Crédit photo : Nascar

F1 – Singapour : Vettel éteint tout le monde

Peloton anéanti, des téléspectateurs parfois pris de bâillements, Sebastian Vettel a totalement écrasé le GP de Singapour, malgré quelques alertes de freins en fin de course. Dans une fin de course un peu plus animée, Alonso prend la 2e place devant un héroïque Räikkönen. Grosjean, victime d’ennuis moteur a abandonné.

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Seul au monde, sur une autre planète, un extraterrestre … les métaphores et autres figures de style vont manquer pour qualifier Vettel et sa performance du jour sur le Marina Bay. La course de l’Allemand a été parfaite de bout en bout, malgré un départ pas si simple que cela.

Rosberg menaçant, Alonso éclatant

Au départ, Rosberg prend un meilleur envol que Vettel et vient lui chiper la première place au premier virage … avant que le champion du monde ne reprenne son bien dans le troisième virage. Dommage pour le pilote Mercedes, un poil trop vite au premier freinage. Derrière, c’est encore une fois Fernando Alonso qui se met en évidence avec un superbe départ, passant de la 7e à la 3e place, grâce à un passage sur la droite de la piste, et un extérieur de toute beauté sur Webber.

Vettel s’envole

L’Allemand va tout de suite creuser l’écart, à raison d’une seconde, voire plus, au tour sur Rosberg et Alonso. Le peloton se place ainsi en file indienne derrière la RedBull et … plus rien. Une course morne et franchement ennuyeuse commence. Aucune attaque sur un circuit où les zones de dépassements sont peu nombreuses et une première salve de ravitaillements qui ne change pas grand chose au classement.

Ricciardo au tapis

25e tour, Daniel Ricciardo tape le mur de pneus et provoque l’intervention (attendue) du Safety-Car. On pense alors voir un peu d’action au restart, surtout que Vettel, Rosberg, Webber et Hamilton ne sont pas repassés par les stands au contraire des Lotus et des Ferrari. Mais peine perdue, Vettel creuse à nouveau l’écart (certains tours, 2″ plus vite que tout le monde !) et la longue procession reprend. Heureusement, les dix derniers tours vont être autrement plus animés.

Stratégies différentes

Si Hamilton, Rosberg, Webber repassent par les stands, Alonso et Button n’effectuent pas de troisième arrêt. Une stratégie payante pour Alonso qui va monter sur le podium derrière l’intouchable Vettel. On retiendra le superbe dépassement pour la 3e place de Räikkönen sur Button. Kimi aura réalisé une course solide malgré son dos meurtri par un nerf coincé depuis vendredi soir.

Webber enflamme la fin de course

A 10 tours du but, la lutte pour les places d’honneur s’engage. C’est Webber qui allume le premier la mèche, passant coup sur coup les Mercedes et les McLaren. Suivent Hamilton et Rosberg qui fendent à leur tour le peloton en dépassant Button et Perez, les deux grands perdants de cette fin de course. On pense même voir Webber revenir sur Räikkönen pour la 3e marche du podium, mais la boîte de vitesses de l’Australien tombe en panne, et Webbo fini sa course dans une gerbe de flammes dans le dernier tour. Il aura servi une nouvelle fois de « paratonnerre » pour Vettel, qui a été victime d’un petit souci de freins en fin de course, suite à son début de course tonitruant, sans conséquences cependant.

Vettel devance donc Alonso et Räikkönen pour le podium. Rosberg, Hamilton, Massa, Button, Perez, Hülkenberg et Sutil complètent le top 10 et profitent des malheurs de Webber, pour monter d’un rang.

Moins de chance pour Grosjean. Auteur d’un départ moyen, le Français est resté dans le coup pour une bonne place jusqu’à ce qu’un souci de circuit d’air sur le moteur Renault ne vienne couper son élan. Vergne termine quant à lui 14e derrière la Williams de Bottas.

Au général, Vettel creuse encore plus l’écart sur Alonso. Räikkönen revient à trois unités d’Hamilton pur la troisième place. Prochaine course en Corée du Sud, le 6 octobre.

Crédit photo : AFP

WTCC – Suzuka : Yvan Muller champion du monde !

En montant sur la troisième marche du podium lors de la première course de Suzuka, Yvan Muller s’est assuré une quatrième couronne mondiale en WTCC. Un joli cadeau avant son départ chez Citroën. Michelisz et Tom Coronel remportent les deux courses nippones.

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Avant le départ de cette C1 à Suzuka, seul Tarquini pouvait empêcher Muller de coiffer une quatrième couronne. Mais une crevaison a anéanti les espoirs de l’Italien et le podium de Muller lui assurait le titre, après une course sage, où l’Alsacien a tranquillement géré derrière un intouchable Norbert Michelisz qui, parti de la pole, offre un succès à domicile pour Honda. Alex MacDowall prend la deuxième place.

Coronel s’offre la 200e

La deuxième manche de Suzuka correspondait à la 200e course disputée en WTCC. Bennani et sa BMW s’élançaient en pole. Après un départ parfait, Bennani et Tom Coronel se sont livrés un duel intense, au bout duquel Coronel est sorti vainqueur après un dépassement au 17e tour. C’est Tiago Monteiro qui complète le podium sur sa Honda.

Pour honorer son titre, Muller avait à coeur d’attaquer en deuxième manche. Mais un accrochage au départ avec notamment Michelisz a contraint le Français à l’abandon. Mais qu’importe, puisque avec ses 161 points d’avance au classement, Muller est champion du monde 2013. Il emportera le sacre chez Citroën où un certain Sébastien Loeb pourrait lui mener la vie un peu plus dure que cette année, décidément celle d’Yvan.

Crédit photo : WTCC